/image%2F0763510%2F201309%2Fob_1e820434b0a17cb2233024f2b2c1fe44_lesplumes-de-claude-2.JPG)
Pastilles Bastille, rencontre amoureuse, 1973 Elle était montée directement dans sa chambre et, affalée contre la porte, les yeux brillants, le souffle court, elle avait décidé que ça y était, elle était amoureuse. Ce n’est pas qu’il lui ait fait une...
Lire la suiteRichard
Le notaire Il sort de l'étude, costume gris anthracite, chemise blanche, sacoche en cuir noire à bout de bras, cheveux blancs flottant au vent, l'air calme et décidé, défait sa cravate. Il se dirige vers le parking. Elle quitte le bureau, tailleur noir,...
Lire la suiteUne belle journée d’été
Une belle journée d’été Le contexte : une modeste maison à la campagne, avec des petits-enfants pré-adolescents et étudiants. Deux garçons de 12 ans, venus passer une semaine de vacances à Pâques, avaient appris, sous l’initiative d’un grand-père, à planter...
Lire la suiteJules César et Jésus Christ se rencontrent
Jules César et Jésus Christ se rencontrent Enfant, ma grand-mère, institutrice dès les années 1900, me racontait beaucoup d’histoires sur l’antiquité, l’empire romain, le moyen-âge. Elle m’a passionnée et fait rêver. Adolescente, puis adulte, je me suis...
Lire la suiteHugues – Sandrine – Richard – Isidore – Irène – Marcellin
Hugues – Sandrine – Richard – Isidore – Irène – Marcellin Contrainte d’écriture (Prénoms proposés pour écrire un texte) Nous sommes dans les années 1000-1100. De grand matin, deux hommes sortent d’une auberge où ils ont passé la nuit. Ils ne se regardent...
Lire la suiteMôme de Paris
Môme de Paris Je suis née à Belleville en 1931. Dans mon enfance le quartier était un village. Il y avait une ferme avec des vaches à l’étable. C’est là qu’on allait chercher le lait dans un bouteillou en aluminium tout cabossé. Les enfants étaient connus...
Lire la suiteUn si doux visage
Un si doux visage Qui donc es-tu, dans ta puissante voiture rouge aux sièges de cuir noir ? J’ai aperçu en passant tes cheveux blonds attachés en une courte queue de cheval, ton visage tranquillement appuyé sur la vitre, comme un enfant près de s’endormir....
Lire la suiteL'éloge de la folie noyée dans le spleen métropolitain
L’éloge de la folie noyé dans le spleen du métropolitain Le train avait du retard. Mon vague à l’âme s’était couché à mes pieds avec la patience des pensées tristes. Les souffles poussiéreux du métro, trainaient sur la langue terne du quai les humeurs...
Lire la suite